Chemin de Compostelle en famille : le Camino Francés (2/2)

Chemin de Compostelle en famille : le Camino Francés (2/2)

Partir en famille sur le Camino Francés : voici la suite de ce chemin de Compostelle mythique, connu aux quatre coins du monde.

C’est en effet la principale voie jacquaire empruntée depuis la France. Elle part de Puente-la-Reina et traverse tout le nord-ouest de l’Espagne en allant jusqu’à Santiago-de-Compostela.

Cependant, dans cet article, nous ne décrirons ce parcours qu’à partir de León. Le début de ce chemin de Saint Jacques est en effet traité dans un autre article. À León, il reste environ un tiers du chemin à faire.

Suivez le guide…

Cependant, avant de commencer cet article, vous pouvez tout d’abord consulter nos articles sur les chemins de Compostelle en famille : la voie du Puy-en-Velay, le Camino Navarro et le début du Camino Francés.

La première partie du camino

Le Camino Francés traverse donc d’abord la Navarre et la Rioja, régions-clés de l’histoire d’Espagne.

Puis il s’engage dans les Montes de Oca, ces montagnes boisées si redoutées au Moyen-Âge. Cet endroit était alors un véritable coupe-gorge.

Compostelle en famille - La très vaste Meseta
La Meseta (Gilles Roy – Flickr)

On descend ensuite sur Burgos, étape incontournable vers Compostelle et porte d’entrée de la Meseta sur le Camino Francés. Il va ensuite couper de part en part cet immense plateau castillan pour nous amener à León. Carrefour important de la région, cette belle ville marque pratiquement la fin de la Meseta. En effet, c’est quelques kilomètres plus loin, à Astorga que se trouve la limite entre Meseta et Maragatería.

La Maragatería

La Maragatería, le pays des muletiers, s’étend entre Astorga et Rabanal-del-Camino. C’est une belle contrée sauvage, malheureusement abandonnée et un peu oubliée. C’est en tout cas une superbe récompense après les kilomètres passés à suivre les routes de la Meseta.

Les Montes de León

Ensuite, à partir de Rabanal-del-Camino, on entre dans les Monts du León qui promettent un peu de sport. En effet, on flirte ici quand même avec les 1500 m d’altitude. C’est donc un peu plus qu’au col de Lepoeder sur le Camino Navarro ou sur l’Aubrac et en Margeride sur la voie du Puy-en-Velay. Peu après Manjarín, un des nombreux villages oubliés (pour ne pas dire abandonnés) de ces montagnes, on redescend vers Ponferrada.

Le Bierzo et le Mont Cebreiro

Dans le Bierzo, au-delà de Ponferrada, après Villafranca-del-Bierzo, s’annonce une étape parmi les plus difficiles (et les plus belles aussi) du Camino Francés : le passage du Mont Cebreiro, culminant à 1314. Ce n’est pas vraiment haut, en fait. Mais c’est tout de même un gros morceau du Camino Francés, surtout quand on chemine vers Compostelle en famille. Et cette grimpette traîne cette réputation depuis que le camino passe par ici.

Compostelle en famille - Le château des Templier de Ponferrada
Château templier de Ponferrada (Gabriel Fdez. – Flickr)

Si elle est difficile de nos jours, on n’ose même pas imaginer ce que ça devait être au Moyen-Âge avec un matériel de marche inadapté !

Mais la splendeur des paysages et du chemin passant à travers bruyères et genêts fait un peu oublier la pénibilité de cette étape. Ici, voyager léger semble être la clé pour réaliser une étape sans problème. Et ça tombe bien : comme il n’y a pas (ou peu) de campings sur cette seconde partie du Camino Francès, il n’est pas vraiment utile d’embarquer les tentes.

Pour la petite famille, O Cebreiro est certes une difficulté du Camino Francés, mais c’est aussi (et surtout) la porte d’entrée de la Galice, la région où se trouve Saint-Jacques-de-Compostelle. On approche vraiment du but 🙂 : « plus que » 160 km avant Santiago 🙁 .

La Galice

Enfin, après cette ultime complication, le Camino termine sa course en Galice où se trouve Santiago. Grande et belle région que la Galice. Et des plus accueillantes, qui plus est !

Pour conclure, l’Aubrac et la Galice sont, de l’avis général, les plus belles régions traversées par les pèlerins de Compostelle venant du Puy-en-Velay. Le premier peu après le départ, la seconde à l’arrivée sur Compostelle.

Pas-à-pas proposé dans la plupart des topo-guides

ÉtapeDepuisJusqu’àDistance (km)Cumul (km) depuis Puente-la-Reina
18LeónVilladangos-del-Páramo20417
19Villadangos-del-PáramoAstorga29446
20AstorgaRabanal-del-Camino22468
21Rabanal-del-CaminoMolinaseca32500
22MolinasecaVillafranca-del-Bierzo33533
23Villafranca-del-BierzoO Cebreiro27,5560,5
24O CebreiroTriacastela21,5582
25TriacastelaBarbadelo23,5605,5
26BarbadeloGonzar26631,5
27GonzarMelide31,5663
28MelideSanta-Irene31694
29Santa-IreneSantiago-de-Compostela26719,5

Toutefois, ce pas-à-pas est établi pour des marcheurs adultes. Si vous partez en famille, il faudra donc revoir ce découpage et l’adapter le plus possible aux enfants.

Le Camino Francés traverse donc toute l’Espagne du nord-ouest sur une longueur de 720 km entre Puente-la-Reina et Compostelle. Pour info, cet itinéraire suit grosso modo le GR®65.

À ne pas rater

La Meseta

León, « ville de toutes les félicités ». Point de départ du Camino del Salvador allant à Oviedo, étape majeure du Camino Primitivo. Basílica de San Isidoro, la Sixtine de l’art roman espagnol, ainsi que le panthéon royal. Les jacquets dans l’incapacité d’aller jusqu’à Compostelle y gagnaient l’indulgence plénière. Catedral de Santa María de la Regla, merveille de l’art gothique. Elle est réputée, entre autres, pour ses vitraux. Couvent de San Marcos et sa façade plateresque.

Villadangos-del-Páramo. Iglesia de Santiago avec ses portes et son retable ornés de bas-reliefs illustrant la bataille de Clavijo.

Hospital-de-Órbigo. À l’entrée de la ville, un des plus longs ponts romans encore debout rendu célèbre par l’histoire du chevalier épris de Doña Leónor. Fête médiévale au mois de juin, avec tournoi de chevalerie.

Astorga. Importante cité-carrefour depuis deux millénaires. C’est ici que la Via de la Plata de Zamora à Astorga, venant de Séville se joint au Camino Francés. Remparts romains avec la puerta del sol. Palais épiscopal néogothique, dessiné par Antoni Gaudí, qui abrite le Museo de los Caminos. Catedral de Santa María, de styles gothique, baroque et plateresque. Celda de las Emparedadas (la maison des emmurées). Côté gastronomie, le cocido maragato (ragoût) ainsi que les mantecadas (gâteaux au beurre).

La Maragatería

Murias-de-Rechivaldo, porte d’entrée de la Maragatería, région de collines sauvages.

Les Montes de León

Rabanal-del-Camino, village « fantôme » qui renaît de ses cendres dans les années 1990. Après le village, on attaque la grimpette dans les Montes de León. Ermita du Santo Cristo. Iglesia de Santa María, édifice templier. Premières pallozas, maisons à toit de chaume, qui seront plus fréquentes par la suite dans le Bierzo et en Galice.

Compostelle en famille - La célèbre Cruz de Ferro
La Cruz de Ferro à la sortie de Foncebadón (anhardt – Flickr)

Foncebadón. Village lui aussi abandonné, et même en grande partie ruiné. Puis, à 2 km après le village, ermita de Santiago Apostol et la fameuse Cruz de Ferro, au pied de laquelle chaque pèlerin dépose traditionnellement une pierre (ou une prière) qu’il porte depuis chez lui.

Le Bierzo et le Mont Cebreiro

Manjarín, porte d’entrée du Bierzo.

El Acebo. Village-rue aux maisons de pierre avec de grands balcons en bois donnant sur le camino, typiques du Bierzo.

Compostelle en famille - Les maisons du Bierzo, sur le Camino Francés
Les maisons typiques du Bierzo (Gabriel Fdez. – Flickr)

Ponferrada. Remparts médiévaux et tour de l’horloge. Château des Templiers, du XIIème siècle, très bien conservé. Basílica de la Virgen de la Encina avec sa statue mariale, notamment.

Cacabelos. Point de jonction avec le Camino Olvidado, venant de Bilbao et passant par le piémont méridional de la Cordillière Cantabrique. Ermita de San Roque, entre autres.

Villafranca-del-Bierzo, ville-frontière du León. Iglesia de Santiago Apostol et sa Puerta del Perdón conférant ici aussi les mêmes grâces aux pèlerins malades et affaiblis que s’ils arrivaient à Compostelle.

Hospital. Début de la montée vers O Cebreiro, la dernière grosse difficulté du chemin.

La Faba. Statue moderne du pèlerin. À mi-chemin entre O Hospital et La Faba, se trouve aussi la Pierre du Diable (et sa légende), dalle sculptée au beau milieu du chemin. Beaucoup passent dessus sans la remarquer.

Découvrez aussi le début de notre aventure sur le chemin de Compostelle en famille en partant de notre Bourgogne natale pour rejoindre le Puy en Velay.

La Galice

D’O Cebreiro à Portomarín

O Cebreiro, porte d’entrée de la Galice et haut-lieu du Camino (dans tous les sens du terme 😉 !). Pallozas, maisons au toit de chaume à l’architecture si particulière, rappelant les habitations celtiques présentées dans le petit musée ethnographique du village. Iglesia de Santa María la Real, du IXème siècle, et le Santo Milagro, le miracle eucharistique que la tradition transmet depuis le XIVème siècle.

Compostelle en famille - O Cebreiro, haut-lieu du Camino Francés
Les maisons (a)typiques d’O Cebreiro (Rocío Guerrero – Flickr)

Triacastela. Au temps de la construction de la cathédrale de Santiago-de-Compostela (et semble-t-il durant de nombreux siècles), chaque pèlerin prenait une pierre ici. Le but était ensuite de l’emporter à A Castañeda, à une quarantaine de kilomètres avant Compostelle, où l’on fabriquait la chaux nécessaire à la construction du sanctuaire.

Samos. Monasterio de Santa Xertrude, fondé au VIème siècle, mais dont les bâtiments datent des XVIIème et XVIIIème siècles. Petite et charmante ermita del Salvador.

Sarria. Iglesia del Salvador. Cette ville étant à une centaine de kilomètres de Compostelle, elle est le point de départ de nombreux pèlerins sur le Camino Francés. En effet, pour obtenir la Compostela, attestation officielle que l’on a bien fait le pèlerinage de Compostelle, il faut marcher pendant au moins 100 km.

Barbadelo. Iglesia de Santiago, du XIIème siècle.

De Portomarín à Castañeda

Portomarín. Les maisons et les églises de ce village ont été reconstruites pierre par pierre dans les hauteurs du village lors de la mise en eaux du lac de Belesar. Des numéros-repères sur les pierres des édifices rappellent ainsi cette période de la fin des années 1950. Iglesias romanes de San Pedro et de San Nicolás, avec leurs portails, notamment.

O Leboreiro. Chaussée pavée, restes de la voie romaine reliant Astorga à Lugo.

Furelos. Pont roman. Iglesia de San Xuan, avec son Christ en croix, une main déclouée.

Compostelle en famille - Le Christ de Furelos, sur le Camino Francés
Le Christ de Furelos (Fresco Tours – Flickr)

Melide. Point de jonction avec le Camino Primitivo : les pèlerins ayant choisi de passer par Oviedo depuis León retrouvent le Camino Francés ici. Capilla de San Roque et son portail roman. Iglesia de Santa María, romane avec des fresques du XVème siècle.

compostelle-camino-frances chapelle et croix monumentale

A Castañeda. À cinq ou six kilomètres d’Arzúa. C’est ici que les pèlerins déposaient les pierres de gypse qu’ils portaient depuis Triacastela (c’est-à-dire sur 80 km). Cependant, il ne reste rien des fours à chaux.

Rivadiso. Joli pont roman à une arche.

D’Arzúa à Saint-Jacques-de-Compostelle

Arzúa. Point de jonction avec le Camino del Norte.

O Xen. Jonction avec la variante du Camino del Norte passant par Lameiro et l’église d’Oíns.

A Lavacolla. Avant de gravir le Monte-do-Gozo (le Mont de la Joie), les pèlerins se purifiaient dans le ruisseau de ce village, selon Aimery Picaud. Mais cette explication basée sur la traduction littérale serait un peu trop simpliste : il serait plus convenable d’y voir un lieu avec des éboulis.

Monte-do-Gozo. C’est de cette hauteur que l’on découvre Santiago pour la première fois. On touche au but : il ne reste en effet que quatre kilomètres de marche. Il y avait ici de la joie, certes, c’est indéniable, mais aussi un brin de nostalgie… et sans doute beaucoup d’émotion. De nos jours, ses sentiments si forts sont un chouillat atténués par l’urbanisation du lieu.

Saint-Jacques-de-Compostelle

Le botafumeiro de la cathédrale Saint Jacques

Point de jonction avec le Camino Mozarabe Sanabrés qui vient de Zamora, le Camino Portugués montant de Lisbonne et le Camino Anglés descendant de A Coruña. Point de départ, aussi, du Camino de Fisterra. Il y a beaucoup à voir à Saint-Jacques-de-Compostelle, notamment :

  • Puerta del Peregrino.
  • Capilla de San Lazaro.
  • Rúa dos Concheiros, évoquant le commerce des coquilles Saint Jacques.
  • Porta do Camiño.
  • Plaza del Obradoiro présentant un ensemble architectural remarquable avec la cathédrale, le Palacio de Gelmirez, l’Hostal de los Reyes Católicos et le Palacio de Raxoi où se trouve l’hôtel-de-ville.
  • Basílica de Santiago avec l’impressionnant Pórtico de la Gloria dû à Maître Mateo (XIIème siècle), la statue monumentale de Saint Jacques, la crypte du choeur où sont vénérées les reliques de Saint Jacques, celle du Porche de la Gloire, le botafumeiro (l’énorme encensoir), ainsi que les rituels des pèlerins.
  • Museo de las Peregrinaciones (musée des pèlerinages).
  • Centre ville avec son dédale de ruelles à l’ambiance un peu magique.
  • À ne pas rater non plus, la fête de Saint Jacques, le 25 juillet, en grande pompe avec la présence du roi ou d’un représentant royal. Grand feu d’artifice le 24 au soir. C’est encore plus grandiose lors des années saintes de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Les chemins de Compostelle en famille : ça vous tente ? Nous vous proposons de découvrir les autres chemins existants depuis la France.

Variantes

La Meseta

  • À León, certains choisissent de quitter le Camino Francés pour se rendre à Oviedo par le Camino del Salvador et y vénérer la statue du Sauveur. Ils rejoignent ensuite le Camino Francés à Melide, peu avant Compostelle, en empruntant le Camino Primitivo.
  • À la sortie de León, à La Virgen-del-Camino, une variante permet de rallier Hospital-de-Órbigo par Chozas-de-Abajo. Comme plusieurs variantes proposées avant León, ce chemin permet lui aussi d’éviter de nombreux kilomètres en bord de Nationale.
  • À la sortie de Hospital-de-Órbigo, une variante prend plus au nord par Villares-de-Órbigo et Santillana-de-Valdeiglesias. Ce chemin, un tout petit peu plus long, permet ainsi d’éviter 8 ou 9 km de route nationale en retrouvant le Camino peu avant San-Justo-de-la-Vega, aux portes d’Astorga.

Le Bierzo et le Mont Cebreiro

  • Depuis Urbanización-Patricia, le pèlerin peut écourter un peu par la route pour entrer dans Ponferrada. En général, quand on pérégrine en famille, on oublie ce genre d’option.
  • On peut aussi quitter Ponferrada par deux itinéraires alternatifs :
    • Le plus méridional est le Camino de Invierno qui, comme son nom l’indique, est conseillé en hiver. Il évite en effet la Sierra et O Cebreiro et ne dépasse pas les 600 m d’altitude. Cette variante de près de 200 km de longueur mériterait à elle seule un article complet. Elle démarre en rive gauche du Río Sil et rejoint le Camino Sanabrés à A Laxe, à une quarantaine de kilomètres de Santiago-de-Compostela. Tout d’abord, elle descend la vallée du Río Sil jusqu’à San-Clodio. Elle passe ensuite par Pobra-do-Brollón, Monforte-de-Lemos, Chantada, Rodeiro et Lalín.
    • Le second, beaucoup plus court, rallie Camponaraya en coupant par la route, via Cuatrovientos et Fuentesnuevas.
Compostelle en famille - Le Río Sil, sur une variante du Camino Francés
Le Río Sil (Gregorio Puga Bailón – Flickr)
  • À Villafranca-del-Bierzo, un itinéraire passant par Pradela et la montagne permet de rejoindre Trabadelo en évitant ici aussi quelques kilomètres le long de la Nationale.
  • A l’inverse, après Hospital, début de la montée vers O Cebreiro, une variante préfère la (petite) route au sentier, contourne La Faba et rejoint le Camino un peu plus loin, à La Laguna.

La Galice

  • Au départ d’O Cebreiro, une courte variante préfère suivre la route pour descendre à Liñares.
  • À la sortie de Portomarín, une très courte variante permet d’écourter un peu, en évitant San-Roque.
  • À A Lavacolla, une variante suit la grand-route et retrouve le Camino juste avant San-Marcos et le Monte del Gozo.

Détours

Voici pour les amateurs d’art mozarabe, trois petites merveilles hors Camino Francés, mais pas très éloignées quand même du chemin. Elles se trouvent toutes à proximité de Ponferrada. Toutefois, si deux d’entre elles sont assez accessibles, il est absolument nécessaire de trouver un moyen de transport pour aller voir l’autre :

  • À 2 km au nord-est du centre historique. Iglesia de Santo Tomas de las Ollas, une des perles régionales de l’art mozarabe.
  • À 1,5 km du centre de Ponferrada. Iglesia de Santa María de Vizvayo, de style roman avec quelques touches mozarabes.
  • À une vingtaine de kilomètres au sud de Ponferrada, se cache au cœur des montagnes, un véritable joyau de l’art mozarabe : la Iglesia de Santiago de Peñalba.

Avantages et inconvénients

De tous les chemins menant à Compostelle, le camino francés est sans doute le plus cosmopolite et international. Plus encore que la voie du Puy-en-Velay, côté français. Il est en effet tellement connu qu’il attire des gens venant des Amériques, d’Asie ou même d’Océanie.

100 km !

Il y a donc beaucoup, beaucoup de monde sur le Camino Francés (LE chemin de Compostelle), surtout sur les derniers 100 km, à partir de Sarria.

C’est en effet la distance minimale à réaliser à pied (200 km quand on est à vélo) si l’on veut obtenir la Compostela, le certificat comme quoi on a fait le pèlerinage de Compostelle.

Outre la fierté que l’on a à l’obtention de ce document, la Compostela peut être un véritable sésame pour l’emploi, notamment en Espagne où il est de bon ton d’avoir fait le pèlerinage de Compostelle.

Côté hébergement et ravitaillement

Sur ce plan-là, comme nous le disons dans la première partie du Camino Francés, ce chemin est vraiment très bien équipé en hébergements.

Il manque toutefois de campings. Si l’on en trouve (presque régulièrement) jusqu’à la sortie de la Meseta, au-delà il n’y en a plus (ou quasi plus).

Pour plus de renseignements, rendez-vous sur cet article : Où dormir avec des enfants sur les chemins de Compostelle.


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4 réflexions sur « Chemin de Compostelle en famille : le Camino Francés (2/2) »

  1. Toujours d’aussi belles photos! Je me rappelle que ma maman avait été un peu déçue en arrivant à Compostelle. Peut-être qu’elle avait trop « glorifié » la ville tant elle avait rêvé de faire le chemin…Qu’avez-vous ressenti en arrivant au bout du chemin?

    1. Je te le dirai dans quelques mois 😉 . Nous n’avons pas fini le chemin et comptons le faire cette année, soit plus de 600 Km de marche sur 2-3 mois. Nous avons choisi le Camino del Norte plus sportif mais tellement beau. Il est beaucoup moins emprunté et donc plus tranquille. Nous avons déjà traversé toute la partie basque à peu de chose prêt. Nous ferons un article sur notre projet dans quelque temps 🙂 .

  2. Toujours été curieux de faire compostelle et donc, merci pour ce partage détaillé!
    Je rejoins Claire, très belles photos 🙂

    1. C’est vrai qu’elles sont belles mais elles ne sont pas de nous. Nous espérons en faire d’aussi jolies sur la fin de notre pèlerinage qui, lui, emprunte le Camino del Norte.
      Je te souhaite de faire Compostelle un jour 🙂

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