Sur le Camino del Norte : de Sobrado-dos-Monxes à Compostelle
À Sobrado-dos-Monxes, nous attaquons notre dernière semaine sur le Camino del Norte et finissons notre pérégrination vers Compostelle sur le Camino Francés.
Mais elle va sans doute être un chouillat compliquée, question météo. En effet, la météo espagnole prévoit du mauvais temps sur le nord de l’Espagne pour les jours qui viennent. Ainsi, nous allons sans doute faire sous la pluie une grosse partie du chemin qui sépare Compostelle de Sobrado ; cette dépression devrait concerner tout le Camino del Norte et le Camino Francés en partie.
Pour être précis, la pluie du début de semaine devrait évoluer assez rapidement en averses. Ceci, ajouté à la grande fatigue de Maïna, nous incite donc à couper l’étape Sobrado – Arzúa en deux. Nous pensons alors organiser notre semaine en cinq étapes :
- Sobrado-dos-Monxes à Boimorto, soit une dizaine de kilomètres.
- De Boimorto à Arzúa, pour une douzaine de kilomètres.
- D’Arzúa à O Pedrouzo, étape d’une vingtaine de kilomètres.
- D’O Pedrouzo à Monte do Gozo, journée d’une quinzaine de kilomètres.
- De Monte-do-Gozo à Compostelle, avec cinq petits kilomètres, pour arriver tôt devant la cathédrale.
Toutefois, la pluie n’est pas ce qui nous inquiète le plus. Au départ de Sobrado, nous sommes plutôt préoccupés parce que nous quittons bientôt « notre » tout tranquille Camino del Norte pour tomber sur le bouillonnant Camino Francés, qui nous emmène jusqu’à Compostelle. Nous verrons bien ce qu’il en est réellement à Arzúa.
Et tout comme la semaine dernière, nous laissons les tentes à la voiture.
De Sobrado-dos-Monxes à Boimorto
Les crédenciales
Puisque nous sommes en-dessous des 100 km restants, nous faisons tamponner nos crédenciales à Sobrado, où nous nous sommes arrêtés et d’où nous repartons. Jusqu’à présent, nous n’avons pas fait ce double tamponnage, mais à partir de Baamonde, nous devons être un peu plus sérieux dans la démarche.
En effet, pour espérer obtenir la Compostela ou le Certificat de Bienvenue, il est nécessaire que la Oficina de los Peregrinos, qui délivre ces attestations, puisse constater que l’on repart de l’endroit où l’on s’est arrêté. Il est aussi recommandé de faire tamponner la crédenciale deux fois par jour. Cependant, hors saison et aussi pour les pèlerins qui font plus de 100 km, le Bureau des Pèlerins est quand même un peu moins tatillon.
Pas de pluie ^^ !
Eh, non ! Nous n’avons pas eu de pluie… sur les deux cents premiers mètres de l’étape.
En effet, nous ne sommes pas sortis de Sobrado que nous devons enfiler les capes de pluie et nous déguiser en Barbapapa. Nous avions pourtant essayé de forcer le destin en partant décontract’. Mais contre une grosse dépression météorologique, il n’y a pas grand-chose à faire.
La pluie ne nous dérange pas vraiment, en temps normal. Cependant, quand nous sommes en randonnée au long cours, nous préférons le soleil. Il est en effet difficile de trouver des endroits secs pour poser les gros sacs de temps en temps. Nous ne connaissons pas non plus les équipements des gîtes où nous allons dormir et ne savons donc pas si nous pourrons tout faire sécher. Et en plus, les photos, prises à la sauvette pour ne pas trop mouiller l’appareil, ne sont pas des plus lumineuses 🙁 .
Mais ce ne sont que des broutilles. En effet, vous l’aurez compris, la vraie grande crainte quand il pleut lors d’une randonnée itinérante, c’est de prendre froid et de tomber malade. Surtout si les chaussures ne sont pas étanches et qu’on a les pieds mouillés. Ce qui est malheureusement le cas pour Anne, Marianne et Maïna alors que leurs chaussures ont été achetées juste avant le départ. Luc, le veinard, a encore les pieds au sec même si ses chaussures ont déjà fait près de 1500 km (peut-être même un peu plus).
Ainsi, avec toutes ces inquiétudes, la petite famille est un peu moins guillerette. Nous avançons sans vraiment parler, concentrés sur nos efforts. Bref, dans les chaussettes, il y a aussi le moral, en plus de l’eau…
L’étape est donc un peu plus solitaire.
Les jolis chemins
Ainsi, nous marchons, sans vraiment apprécier les chemins que nous empruntons. En effet, la boue, les flaques, les bourrasques qui font sauter les pressions de nos capes de pluie, la pluie qui dégouline sur les lunettes, ne nous incitent pas à porter un regard bienveillant à notre environnement.
Lors de rares instants où nous levons le nez, les chemins forestiers paraissent pourtant jolis. Avec une météo plus clémente, nous aurions donc bien mieux apprécié notre étape du jour. Au moins tout le début, car nous passons les derniers kilomètres le long de grandes routes, sur des bords assez larges.
Boimil
Après une pause réconfortante dans un café, nous arrivons à l’albergue de Boimil, hameau se trouvant à l’entrée de Boimorto, en tout début d’après-midi. Cependant ce beau gîte moderne se trouve à plus d’un kilomètre du centre de Boimorto et c’est dommage (et toujours pas de vaisselle 🙁 ). Heureusement, il ne pleut plus en fin d’après-midi, quand nous allons faire les courses.
De Boimorto à Arzúa
C’est notre toute dernière étape sur le Camino del Norte : nous ferons en effet ce soir à Arzúa nos premiers pas sur le Camino Francés, dernière ligne droite vers Compostelle. Nous abordons ce changement avec beaucoup d’appréhension. Ainsi, nous ne pouvons pas nous empêcher d’imaginer un avant et un après Arzúa, confluence d’un petit ruisseau dans un fleuve immense.
Les averses
Il est 8h30 lorsque nous quittons le gîte de Boimil. Il ne pleut pas, du moins pas encore. C’est en effet une bonne heure plus tard que nous devons sortir les capes de pluie. Nous sommes encore à Boimorto, où nous venons de déjeuner et de faire les courses.
Cependant, la pluie n’a rien à voir avec celle d’hier. Elle est en effet moins intense et, surtout, le vent s’est vraiment calmé. Finalement, ce sont quelques averses (et même du soleil !) qui nous accompagnent sur cette dernière étape du Camino del Norte.
La igrexia de Santa María de Sendelle
Nous arrivons rapidement à La Igrexia, petit hameau où se trouve l’église Santa María de Sendelle. Datée du XIIème siècle, elle abrite des fresques relatant la Cène et le Jugement Final que nous ne pourrons pas voir, l’église étant fermée. Pourtant, un petit panneau explicatif invite le visiteur à admirer ces peintures tous les jours. Nous pensons que cela doit être vrai en haute saison.
Nous profitons en tout cas du lieu pour faire une petite pause.
Arzúa
Finalement, nous arrivons bien vite, par les petites routes, à Arzúa, notre point de chute. Même si nous n’avons eu que du bitume sous les pieds, le Camiño nous a encore offert de jolis paysages vallonnés.
C’est ainsi qu’à moins d’un kilomètre du centre de la petite ville, nous sommes encore dans la campagne. À l’approche d’Arzúa et du grand chemin de Compostelle, nous traînassons, profitant des derniers instants sur le Camino del Norte : nous allons bientôt découvrir si l’appréhension que nous ressentons depuis Sobrado (et même avant) est fondée.
Un autre monde
Un nombre de pèlerins important
À la fontaine marquant la jonction des deux chemins de Santiago, nous faisons une courte pause. Nous n’avons pas posé les sacs que, déjà, deux pèlerins passent près de nous. Nous en verrons deux autres quelques minutes plus tard. Rien d’oppressant donc, mais c’est un rythme que jamais, ô grand jamais, nous n’avons vu sur le Camino del Norte.
Du jamais vu 🙁 !
Comme à notre habitude, nous « réservons » les lits que nous avons choisis en protégeant les matelas et les oreillers par les housses de propreté que l’hôte nous passe. Nous déroulons ensuite nos sacs de couchage et nous allons aux douches. Pendant ce temps des pèlerins arrivent. Normal 🙂 . Par contre, quand Luc revient de la toilette, il trouve un sachet en plastique et une serviette en papier sur son sac de couchage. Pas Normal 🙁 .
Nous faisons aussi deux passages à la cuisine : un, peu de temps après notre arrivée, pour compléter notre déjeuner frugal et un autre le soir, pour le dîner. C’est à ce moment que nous constatons que la bonde de l’évier est maintenant pleine de déchets de cuisine. Le respect de l’autre (en nettoyant derrière soi, par exemple) est une valeur très présente sur le Camino del Norte. Ce qui ne paraît pas être le cas ici.
De plus, certains pèlerins ne répondent même pas quand nous leur disons bonjour. Dur, dur 🙁 …
Et pour finir, nous n’avons pas trouvé plus de vaisselle dans les cuisines des gîtes publics sur le Camino Francés que sur le Camino del Norte. De ce côté-là, c’est malheureusement du déjà vu 🙁 …
Nous sommes donc dans un autre monde et nos appréhensions se confirment. Il va donc falloir tenir comme ça jusqu’à Compostelle et « oublier » toutes ces valeurs qui ont participé à la beauté du Camino del Norte jusqu’à Sobrado et Arzúa. Et dire qu’il reste encore près de quarante kilomètres à faire !
Du jamais vu (bis) 🙂 !
C’est donc un (gros) peu la panique à bord, pour nous ! Vraiment, c’est un choc, un choc de plein fouet avec un autre monde qui ne nous correspond pas. Comment gérer et vivre ces situations si différentes, que nous ne connaissons pas ?
Alors que des tas de questions nous trottent dans la tête, nous voyons arriver cinq enfants avec leurs parents. Eh oui ! Une famille ! Pour être précis, LA famille, la seule que nous ayons rencontrée depuis les nombreuses années que nous marchons vers Compostelle.
Pour eux aussi, nous sommes la première famille qu’ils rencontrent. Et eux aussi sont étonnés de ne pas en avoir vu d’autre. Cependant, nous savons qu’avant nous des parents ont osé se lancer avant leurs enfants sur le chemin de Saint-Jacques. Les traces de leur passage restent en effet dans les albergues et « Radio Camino » ainsi que les réseaux sociaux nous l’ont dit à plusieurs reprises.
Cette famille bourguignonne (tout comme nous) est en train de réaliser un véritable exploit, même s’ils ne font pas ça avec cet état d’esprit : partis du Puy-en-Velay, ils font des étapes « normales » de 20 à 30 km par le Camino Francés. Les enfants ont entre 8 et 16 ans (Maïna n’est donc plus la plus jeune du Camino) ! Nous sommes vraiment impressionnés par cette performance.
Nous dormirons mieux !
Par ailleurs, ils nous rassurent sur l’« esprit du chemin », encore bel et bien présent sur le Camino Francés. Toutes les valeurs de respect, d’entraide, d’échange, d’amitié qui sont les moteurs des Chemins de Santiago sont encore très vives sur le Camino Francés.
Elles sont simplement moins visibles depuis Sarria, ville se trouvant à 100 km de Compostelle. Ici, à Arzúa, les attentes touristiques des pèlerins des cents derniers kilomètres sont particulièrement fortes et masquent toute la beauté du Camino.
Un jeune breton qui est en passe de boucler son périple de 6000 km, depuis la Crète jusqu’au Cap Finisterre, nous confirme leurs dires. Lui aussi a découvert à Sarria un autre monde et attend Compostelle avec impatience. Il sait en effet qu’il retrouvera l’authenticité du Camino entre Santiago et Fisterra, au-delà des « 100 km ».
D’Arzúa à O Pedrouzo
Il pleut lorsque nous sortons du gîte. Toutefois, même si la pluie est assez forte, nous pressentons qu’elle ne durera pas. Nous ne sortons donc pas les capes mais profitons d’arcades pour nous abriter et attendre que ça se calme un peu. Quelques minutes plus tard, l’averse d’Arzúa n’est plus qu’un vague souvenir.
La sortie de la ville est, tout comme son entrée, un vrai bonheur : nous nous retrouvons rapidement en pleine campagne. Et côté paysages, le Camino Francés n’a rien à envier au Camino del Norte.
Un bout de chemin ensemble
Nous retrouvons bientôt la famille bourguignonne qui nous propose de faire un bout de chemin ensemble. C’est en fait la première fois que nous marchons en compagnie de quelqu’un sur plusieurs kilomètres. Et à marcher comme ça, nous ne nous rendons vraiment compte ni de la distance, ni de l’heure.
Las Botellas
Nous arrivons ainsi bien vite à A Calle-de-Ferreiros où nous nous arrêtons tous au bar pour une petite pause. Nous sommes quasi à mi-étape. Il y a plus de monde dans ce café que dans tous ceux de Sobrado réunis : nous voyons clairement la différence avec le Camino del Norte et sentons que nous approchons de Compostelle.
Nous découvrons quelques mètres plus loin un « monument » du Camino Francés : la Casa Tía Dolores, plus connue sous le nom de Casa de las Botellas. Il y a ici des centaines (peut-être même des milliers) de bouteilles, toutes signées. C’est très inattendu et assez incroyable !
O Xen
Les jolis chemins creux de Galice nous amènent rapidement à Salceda puis à O Xen. Ce hameau à 27 km de Compostelle est le point de jonction de la variante du Camino del Norte partant de Boimorto (juste après Sobrado) et passant par l’église d’Oíns.
Certains pèlerins venant de cet itinéraire bis remontent jusqu’à l’albergue de Salceda, plus proche. La plupart continue sur Santa Irene.
Santa-Irene
Quelques kilomètres plus loin, nous traversons la grand-route dans un souterrain et découvrons la fontaine puis un peu plus haut la capilla de Santa Irene.
En revenant vers la route, nous passons ensuite devant le gîte public.
O Pedrouzo
À partir de là, tout va très vite. En effet, nous passons dans le petit hameau de A Rúa à la sortie duquel nous avons deux options :
- Suivre les bornes qui nous emmènent vers la forêt.
- Longer la route pour couper un peu et rejoindre plus vite le centre d’O Pedrouzo, comme le propose notre topo-guide.
Bien que nous ayons fait une étape assez longue, nous nous enfonçons dans les bois. Et nous faisons bien car c’est vraiment très beau.
L’albergue
Nous rejoignons ensuite le gîte que nous avons réservé dès notre départ de Sobrado. Nous y retrouvons la « petite » famille bourguignonne. En effet, eux aussi ont réservé ici, mais ce matin, en voyant le bazar qu’il y a eu au gîte d’Arzúa. Ce soir-là, sous leur impulsion, nous mangeons mexicain, coréen et espagnol ! Et nous sommes de sept nationalités différentes autour de la table !
Merveilleuse soirée ! Décidément, l’esprit du chemin n’est pas perdu. En tout cas, en plus de tous ces bons petits plats, nous avons aussi goûté à la convivialité, au partage, à la simplicité, à l’entraide et à la joie de vivre.
D’O Pedrouzo à Compostelle
Nos plans chamboulés
Lors de nos préparatifs, à Sobrado, nous avions décidé de coucher à Monte-do-Gozo. Cette bourgade, toute proche de Compostelle, nous permettait alors d’arriver tôt le matin devant la cathédrale.
Cependant, depuis la mésaventure d’Arzúa et ne pas revivre ça à Monte-do-Gozo, nous décidons de faire l’étape O Pedrouzo – Compostelle d’une seule traite. De plus, tous les pèlerins du gîte d’O Pedrouzo se rendent directement à Santiago, ce qui nous conforte dans cette idée.
L’aéroport
Nous sommes (une fois de plus) les derniers à quitter le gîte d’O Pedrouzo. Nous reprenons le Camiño où nous l’avons quitté hier : près du collège. Il nous emmène encore et encore à travers bois par des chemins creux merveilleux.
Nous avançons assez vite, accompagnés par un couple de retraités coréens avec qui nous parlons anglais. C’est ainsi que nous arrivons aux pistes de l’aéroport de Santiago-de-Compostela, que nous contournons ensuite par la droite.
De San-Paio à Vilamaior
De l’autre côté, presque collé au terrain d’aviation, nous traversons le petit hameau de San Paio et passons à côté de sa chapelle.
Un kilomètre plus loin, nous entrons dans Lavacolla où nous déjeunons de bocadillos dans un petit bar.
C’est à partir de Vilamaior, à la sortie de Lavacolla, que le Camiño devient moins sympa : même si nous sommes encore dans la campagne, le goudron remplace progressivement la terre des chemins.
Monte-do-Gozo
Nous arrivons alors à la petite Ermida de San Marcos, devant laquelle se trouve le petit monument édifié en commémoration des visites du pape Jean-Paul II.
C’est à peu près à ce niveau que nous commençons d’apercevoir la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle est malheureusement en partie cachée par les nuages bas. C’est pourquoi nous décidons de ne pas faire le détour par le parc de Monte-do-Gozo, d’où l’on peut apercevoir la cathédrale.
Nous sommes maintenant à la hauteur des immenses albergues. C’est en fait un gigantesque complexe de pavillons où il est possible d’héberger plus de mille personnes ! Et dire que nous envisagions dormir ici. Il y avait une cinquantaine de lits à Arzúa, il y en a vingt fois plus à Monte-do-Gozo. Nous avons donc bien fait de modifier nos plans.
Saint-Jacques-de-Compostelle
Nous descendons maintenant vers Santiago, à moins de cinq kilomètres du but de notre pérégrination.
Bref, nous y sommes enfin, après tant d’années sur les chemins de Compostelle.
Mais nous ne savons pas quel sentiment afficher. La joie d’y être et de bientôt voir la cathédrale Saint Jacques. La tristesse aussi de finir ce chemin où nous nous sentons si bien ensemble, en connexion avec les autres pèlerins.
Nous passons ainsi l’entrée de Santiago-de-Compostela. La pluie nous accompagne et ne fait qu’ajouter à la confusion de nos sentiments.
En fait, nous ne réalisons pas vraiment ce qui nous arrive. Nous ne comprenons pas encore tout. Mais il y a assurément beaucoup, beaucoup d’émotion(s) en chacun de nous.
Nous ressentons sur cette place, devant la cathédrale, un bien-être et une énergie sans bornes. Et ce sera le cas à chaque fois que nous repasserons ici 🙂 .
Entre Sobrado-dos-Monxes et Compostelle, sur le Camino del Norte et le Camino Francés
Cette semaine, partis de Sobrado sur le Camino del Norte, nous terminons donc nos nombreuses années de pérégrination à Compostelle.
La semaine a été particulièrement riche en émotions :
- Tout d’abord quand nous nous inquiétions de savoir comment se passeraient les quelques jours sur le Camino Francés.
- Ensuite quand nous avons vécu ce Camino Francés.
- Et enfin quand nous sommes arrivés à Compostelle.
En ce qui concerne la remise de la Compostela, les agents du Bureau des Pèlerins ne nous ont rien demandé et pratiquement rien vérifié. Les deux crédanciales pleines de tampons que nous présentons chacun leur suffisent.
Les Caminos de Santiago sont très riches en belles rencontres, particulièrement le fameux Chemin des Français. Et c’est à Compostelle que nous croisons une dernière fois le chemin de certains. Mais ce sera à Fisterra ou à Muxia que nous dirons au revoir à d’autres…
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