Qu’en est-il de notre défi Compostelle ?

Qu’en est-il de notre défi Compostelle ?

Il y a quelques mois, nous vous annoncions notre deuxième défi : finir notre pèlerinage vers Compostelle. En effet, ce pèlerinage que nous avions commencé, il y a plus de 20 ans se faisait au rythme d’une semaine à une quinzaine de jours chaque année ou presque (moins quelques aléas de la vie 🙂 ). Mais cette année, nous étions décidés à finir cette aventure.

Une autre organisation

Cette nouvelle histoire que nous écrivions sur le livre de nos vies impliquait une toute autre vision des choses : nous ne partions pas pour quelques semaines mais bien pour plusieurs mois.

Pour les sacs à dos, nous avions sensiblement les mêmes choses car nous ne pouvions pas davantage les charger : nous allions porter sur des kilomètres tous les jours. Cependant, vu que nous partions pour plus longtemps, il était indispensable que Maïna ait de quoi travailler scolairement.

Ainsi, notre schéma organisationnel impliquait la voiture. Et ce fut un sacré bazar de trouver des bus, trains et même une fois un taxi au bout d’une semaine de marche ou moins selon le cas pour récupérer notre carrosse.

Appuyer sur le bouton Pause

Une épreuve digne d’Astérix

Ce voyage a impliqué de mettre notre vie quotidienne en pause.

L’avant départ a été un moment trépident à courir de partout : vous croyez que l’administration est faite pour vous gâcher la vie ? Et bien quand vous cherchez à quitter le ronron quotidien d’une vie classique bien mise en place, elle cherche carrément à vous assassiner, au moins à vous rendre fou !!!

Le pire a été la banque qui nous en a fait bien voir notamment quand ils ont exigé un papier justificatif pour avoir accès à notre propre argent. Comme à l’école quoi, tu étais absent, il fallait prouver que tu étais bien malade et n’avais pas fait l’école buissonnière.

Il leur a été très difficile d’absorber l’information que l’on puisse partir en dehors d’un voyage organisé et que l’on n’aille pas dans des hôtels. Pire ! Nous ne savions pas à l’avance où nous dormirions ! Donc aucune preuve possible, une vraie torture psychologique pour eux, cela ne rentrait dans leurs petites cases. Après que nous ayons marchandé longuement, ils ont fait appel aux instances supérieures pour régler le problème.

Le reste des problèmes administratifs était une succession de démarches, des papiers, encore des papiers etc…

Certes, à bout de nerf mais fiers guerriers que nous sommes, nous avons réussi à survivre à cette épreuve. En fait, notre défi a commencé bien avant que nous soyons sur les chemins de Compostelle 🙂 .

Et enfin… nous vivions

Cela valait vraiment le coup car partir, tout lâcher a été une véritable révélation pour nous.

La nature comme cadre de vie quotidien, la marche, l’effort, être ensemble, prendre notre temps, un mode de vie plus simple, plus authentique, c’était tout bonnement de la vraie magie !

Pourtant, rien n’était simple, nous avons fait face à beaucoup de difficultés qu’elles soient physiques ou techniques mais il y avait là une profonde différence : c’était un choix que nous avions fait pour nous.

Appuyer sur le fameux bouton Pause et prendre du temps pour soi est une expérience enrichissante. De plus, proposer une aventure telle que parcourir les chemins de Compostelle en partageant les moments les plus beaux mais également les obstacles est une belle métaphore de la vie.

Une équipe de choc

Notre quotidien sur les chemins

Dans ce quotidien particulier, les journées se résument à peu près à cela : marche, hébergement, douche, nettoyage du linge, détente, course, devoir, écriture d’article, préparation de l’étape suivante, repas et dodo. Chacun connaît son rôle et tout est bien orchestré.

Nous avons développé une cohésion de groupe très importante dans notre voyage. C’est vrai, nos filles sont grandes mais c’est un point à ne pas négliger même avec les plus jeunes enfants. Ils en deviennent plus autonomes et plus responsables. Qui plus est, l’estime de soi s’en retrouve boostée.

Nos enfants sont des génies (les vôtres aussi)

Comme je le disais précédemment, cela ne s’est pas toujours passé parfaitement et nous avons dû faire face à certaines difficultés et là, une fois de plus, nous avons compter les uns sur les autres pour se soutenir ou parfois, pour résoudre des problèmes. Et ne croyez pas que ce soit les parents qui avaient à chaque fois La solution !

Grâce à ce défi Compostelle et ce mode de vie qui implique la promiscuité, nous nous sommes rapprochés davantage de nos filles et nous leur avons découvert une telle force de caractère et des talents insoupçonnées. On croit souvent tout savoir de nos enfants mais ils nous surprennent toujours 🙂 .

De belles rencontres

Ce défi Compostelle nous a permis aussi de découvrir des personnes de tous horizons, de diverses nationalités et en plus, nous avons pu enfin rencontrer une famille sur le chemin !

Nous avons eu des échanges très intéressants, entendu de belles histoires car chacun a des raisons très variées d’être sur le chemin 😉 .

Et cerise sur le gâteau ! Maïna a pu améliorer son niveau en espagnol et en anglais !

Je crois aussi que cela renforce l’humilité de tous : Et oui ! Fiers de notre exploit, nous n’en sommes pas moins des pèlerins parmi d’autres. Certaines personnes ont des cheminements bien plus longs que le nôtre, ont parcouru un kilométrage journalier plus important que nous mais il ne viendrait à l’idée de quiconque de chercher à se vanter de ses prouesses.

La route de chacun est sienne mais nous nous sentons tous égaux, avons atteint le même but et c’est cela qui compte.

Aller au bout de ses objectifs

Je ne vous cache pas que quand nous sommes arrivés à Compostelle et comme nous vous l’avons raconté dans notre article, nous étions perdus.

Nous peinions vraiment à réaliser.

Nous étions arrivés.. vraiment ? Tout était donc fini ?

Cela faisait si longtemps que nous avions commencé ce pèlerinage. De plus, après plusieurs mois à marcher tous les jours, cette arrivée nous semblait tellement irréelle.

Mais quand nous avons enfin été capables de réaliser cet accomplissement, nous étions contents, heureux, fiers d’avoir mené ce rêve jusqu’au bout.

Et mes amis, il n’y a rien de mieux pour augmenter, une fois de plus, l’estime de soi !

Cela vous donne des ailes et, en l’occurrence, pour nous, cela nous a donné envie de marcher, marcher, marcher encore plus !

Encore une leçon de vie donnée à nos enfants : aller au bout de ses objectifs.

Peu importe son rythme, le plus important est d’avancer, les problèmes rencontrés ne sont pas des murs insurmontables seulement des obstacles à franchir. Et au bout, la récompense… Au bout vraiment ? Non, car la fameuse récompense est, finalement, tout ce cheminement qui vous a mené à elle. Celui qui vous a rendu plus mûr et plus fort.

Notre plus gros échec 🙁

Nous vous avions promis de faire des vidéos mais le temps nous a manqué. Ce n’était déjà pas évident de boucler nos articles chaque semaine.

Il faut reconnaître que notre méconnaissance dans ce domaine ne nous a pas aidé. Soyons clairs, nous ne savions pas vraiment comment nous y prendre et cela, combinés au manque de temps…

Pour compléter le tableau, le portable avait du mal à gérer les applis nécessaires.

Pfff ! de vrais amateurs 🙂 !

Et après ?

Un nouveau défi

Si ce défi Compostelle est terminé, il s’inscrit néanmoins dans un voyage plus important.

Nous rêvions depuis très longtemps de prendre une année de pause, vadrouiller un peu dans l’Europe et poser nos petits petons sur les chemins de randonnée de nos voisins.

Avoir fait ce défi Compostelle nous a donné encore plus envie de marcher et de découvrir de nouveaux horizons.

Et notre nouveau défi est de vous dénicher de jolis parcours de randonnée à travers l’Europe réalisable en famille 🙂

Où allons-nous ?

Nous gardons toujours en souvenir un voyage que nous avions fait en Bretagne. Nous étions plein d’ardeur et voulions faire connaître en long et en large cette région que nous adorons. Résultat : ce ne fut pas des vacances mais un marathon où tout le monde en ressortit fatigués et pas si satisfait que ça au final.

Nous nous sommes jurés de ne jamais répéter ce scénario.

Ainsi donc, nous prendrons le temps qu’il faudra dans chaque pays. Cela pourra être 15 jours, deux mois ou plus, nous verrons bien.

Par conséquent, nous ignorons combien de pays nous allons visités.

Nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer deux pays : l’Italie et la Grèce.

Le choix de ces pays ne sont pas anodin : Marianne, qui suit des études d’archéologie, a toujours souhaité découvrir pour de vrai les sites mentionnés en cours. L’Italie et la Grèce se révèlent être des mines d’or dans ce domaine.

L’Italie semble être un paradis pour la randonnée mais actuellement, nous n’avons pas trouvé grand chose à propos de la Grèce. Affaire à suivre…


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