Notre défi survie douce
Pour bien commencer ce blog, nous avons décidé de nous lancer un défi, celui de faire de la randonnée en survie douce : 12 randonnées réparties dans l’année soit 3 par saison.
Mais enfin, me direz-vous, nous sommes dans un blog de randonnée et qui plus est, dans un blog de randonnée familiale. N’est-ce point là inaproprié (Qu’est-ce que vous vous exprimez bien !) ?
Oh, vous répondrai-je, bien au contraire, tout à fait et je vais de ce pas, vous expliquez pourquoi…
Ne mettons pas la charrue avant les bœufs, clarifions déjà les termes de survie douce car j’en vois déjà au fond de la salle qui visualisent un Rambo défendant chèrement sa vie au milieu d’une contrée inhospitalière.
Alors c’est quoi la survie douce ?
Selon notre perception, la survie douce consiste à être autonome dans la nature et se servir de ce qu’on y trouve, mais juste ce dont on a besoin et dans le plus grand respect. C’est aussi considérer que nous sommes un élément de la nature, en symbiose avec elle en somme. La prendre pour une amie, pas pour une ennemie dont on a peur. C’est, au fond, se retrouver soi-même et se ressourcer.
Notre idée est surtout de tester des techniques de survie, d’essayer de nous débrouiller tout seuls comme des grands sur de très courtes durées.
Dans certains livres ou site de survie douce, il est question de chasse et/ou de pêche. Nous ne tenons pas à explorer ces options. Ce n’est pas ce que nous recherchons. Nous nous contenterons de la cueillette uniquement de baies ou plantes que nous sommes sûrs de connaître. Nous vous expliquerons tout cela en détail plus tard.
Comme nous n’avons nullement l’intention de prendre de réels risques, nous aurons toujours avec nous le matériel habituel que nous utiliserons le cas échéant si tout ne se passe pas aussi bien qu’on le voudrait (car il n’y que dans les films où tout est parfait. Ah ! C’est beau le cinéma quand même!). Nous ne voulons pas mettre nos filles dans de mauvaises postures.
Rien de bien glorieux et de très aventureux mais sans expérience dans le domaine, c’est plus sûr.
Vous avez dû noter également que, forcément, 3 par saison donc… 3 en hiver aussi. Brrr !!! Moi aussi, j’en grelotte d’avance. De la même manière que pour nos randonnées hivernales, nous sortirons moins longtemps et bien emmitouflés (De toute façon, je suis une vraie frileuse). Après que ferons-nous ? Je me pose la question aussi… Mais je sais que cela se pratique aussi en hiver. Entre-temps, nous nous serons renseignés auprès des pros et nous vous raconterons.
Mais pourquoi donc cette idée ?
La survie douce revient au-devant de la scène. De nombreux livres sont écrits sur le sujet, des stages sont proposés. Alors peut-être avons-nous été influencés malgré nous, c’est possible. En revanche, si de plus en plus de gens s’y intéressent, ce n’est sûrement pas pour rien. Nous vivons dans un monde qui nous éloigne de la nature, de nos racines. Un manque se crée, que nous en ayons conscience ou pas. Qui plus est, dans nos sociétés, tout est facile, tout est à portée de mains faisant de nous des êtres dépendants des technologies. Attention, je ne dis pas qu’elles sont inutiles et qu’il faudrait revenir en arrière. Juste faire des pauses, se redécouvrir soi, tout nu, face à Dame Nature (Non, non personne ne se déshabille, c’était une façon de parler) et réapprendre à se débrouiller seul.
Cela fait tellement longtemps que nous randonnons que nous avons fini par considérer la nature comme juste un magnifique cadre. Nous avons également oublié ce que nous lui devons et surtout que nous formons un tout avec elle.
Nous voulons transmettre cela à nos enfants, leur montrer aussi que tout n’est pas toujours facile et que l’on retire tellement plus de bonheur et de satisfaction quand on fait un effort pour obtenir quelque chose.
Et pourquoi allons-nous vous faire partager tout cela ?
Parce que c’est nouveau pour nous, contrairement à la randonnée classique et par conséquent, nous commencerons ce défi en complets débutants. Peut-être certains d’entre vous voudront essayer et nous pourrons échanger nos expériences et ce sera chouette ! Peut-être que d’autres, déjà expérimentés et estomaqués par nos probables maladresses nous prodigueront des conseils et ainsi, nous pourrons apprendre à nous connaître.
Je vous vois là, tout frétillant sur votre chaise. Oui mais quel intérêt pour moi, pour nous ? Si l’on a de jeunes enfants, c’est trop dangereux pour eux.
La survie douce n’est pas conseillée avant 7 ans voire 10 et naturellement en encadrant bien l’enfant.
Vous pensez que c’est un truc de grandes filles et de grands garçons comme vous et que les petits moussaillons trouveront cela barbant ? Détrompez-vous, jouer les robinsons est toujours stimulant surtout si l’expérience est de courte durée. Qui sait, vous les verrez peut-être souffler de regret « Oh… On rentre déjà ? ».
Toutefois, tous ne sont pas des aventuriers dans l’âme et si votre bambin est opposé à l’idée, renoncez. Vous pourriez l’écœurer à tout jamais.
Si vous ne souhaitez pas emmener vos enfants dans ce genre de pratique, vous pouvez tout à fait tester certaines activités survie sans faire réellement de la survie. Nous vous expliquerons les méthodes utilisées en détails.
La survie douce oui mais pas n’importe comment
– Quoi qu’il en soit, ne faites pas ce genre d’activité sans vous être renseigné auparavant soit grâce aux livres, soit par des stages.
– Avant de partir, informez quelqu’un de votre entourage de l’endroit où vous vous rendez.
– C’est moins fun mais emmenez un téléphone portable en cas d’urgence
– Je sais, c’est sympa de jouer les aventuriers mais prévoyez le nécessaire au-cas tout ne se passe pas comme vous le désiriez
Nous n’aimerions pas qu’il vous arrive quoi que ce soit, car on vous l’avoue, on vous aime déjà !!!
Alors convaincus ?
Tentons ensemble cette petite aventure
Encore dubitatifs ?
Nous vous proposons alors de simplement suivre notre défi à travers vos écrans…
Vous voilà fébriles attendant notre première excursion.
Je lis dans vos regards plein de questionnement :
Quand commencerez-vous ? Dans quelle contrée ?
Nous ne savons pas encore mais très bientôt.
Nous vivons en Saône-et-Loire et nous pensons aller vadrouiller dans le Jura tout proche.
A très bientôt